Kylian Mbappé est-il victime de maraboutage ? Enquête sur une malédiction invisible

Lors d’un match très attendu face à Liverpool, alors que Vinicius Junior était blessé, tous les projecteurs étaient braqués sur Kylian Mbappé. Pourtant, loin d’en profiter, il a enchaîné les maladresses : un penalty manqué, une chute grotesque, une présence fantomatique. Loin du héros de la Coupe du Monde 2018.

Face à ce constat, l’ancien international Emmanuel Petit n’a pas hésité : « Il a peut-être été marabouté ». Une déclaration qui, si elle fait sourire certains, soulève une véritable interrogation sur l’influence des énergies, des croyances et surtout du doute dans les contre-performances sportives.

Le vrai maraboutage : un poison invisible

Le maraboutage au sens traditionnel – sortilèges, rituels occultes – peut sembler farfelu. Mais l’idée centrale d’une force invisible qui agit sur nos vies peut se comprendre autrement : le pouvoir du doute.

Comme le raconte le narrateur, Pep Guardiola, coach génial, a lui aussi traversé une période noire. Il s’est littéralement griffé le visage sous l’effet de la pression et de l’incompréhension. Quand les critiques fusent, que les échecs s’accumulent, que l’estime de soi vacille, un combat invisible commence. Une voix s’installe dans la tête : celle du doute.

Et cette voix est toxique. Elle remet en cause nos capacités, nos choix, nos ambitions. Elle réduit l’envie d’agir. C’est cette force invisible – plus psychologique que mystique – qui peut nous paralyser, voire nous faire chuter.

La haine comme énergie destructrice

À chaque niveau de réussite, il y a des regards bienveillants… mais aussi des regards envieux. Des gens qui souhaitent votre échec, sans raison, parce que votre simple existence leur rappelle leur propre stagnation.

Ces émotions négatives, explique l’auteur, ont un pouvoir de contamination énergétique. Si vous vivez entouré de négativité, si chaque mot que vous entendez vous dévalorise, il devient difficile de garder confiance en soi. La haine peut devenir un maraboutage mental. Elle s’immisce, s’installe et sème le doute.

Le doute, ennemi de la performance

Quand Mbappé rate un penalty, ce n’est pas toujours une question de technique. C’est souvent la peur de léchouer, cette voix intérieure qui chuchote « Et si tu ratais ? ». Et ce doute érode la confiance, paralyse l’action, et finit par devenir une prophétie autoréalisatrice : on rate parce qu’on a cru qu’on allait rater.

Le vrai maraboutage, ce n’est pas un envoûtement mystique, c’est ce poison mental qui ralentit notre élan, nous fait hésiter, puis abandonner.

L’histoire de Bichon : le contre-exemple inspirant

L’auteur partage une histoire bouleversante : celle de Bichon, un petit garçon atteint de leucémie qu’il suivait à la télévision belge dans le cadre du Télévie. Année après année, malgré la maladie qui progresse, Bichon continue d’envoyer des messages d’espoir.

Ce qui aurait pu être une voix de défaite – la voix de la mort – est devenue, chez Bichon, la voix du combat. Un rappel que même dans les pires situations, on peut choisir de ne pas écouter les voix destructrices. Qu’on peut décider d’être porté par un état d’esprit de résilience.

Comment se libérer du vrai maraboutage ?

La solution est morale, mentale et personnelle : remplacer la voix du doute par celle du combat. C’est une bataille quotidienne, parfois invisible, mais essentielle. À chaque fois que la voix du doute surgit, elle doit être remplacée par une affirmation de notre valeur, de notre droit à l’erreur et à la croissance.

Le contrat que propose l’auteur est simple : écrire « Bichon » comme symbole de ce pacte moral avec soi-même, comme rappel qu’il faut continuer à avancer, même lorsque tout semble s’effondrer.

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Derrière la théorie d’un maraboutage de Kylian Mbappé, se cache une véritable réflexion sur la santé mentale, la pression sociale, la jalousie et le doute intérieur. Plus que jamais, il est essentiel de prendre soin de son esprit, de s’entourer de personnes positives, et de croire en soi.

Car le vrai pouvoir n’est pas celui des sorts, mais celui qu’on accorde à notre propre voix intérieure.