“On est complètement foutus” : le cri d’alarme sur une France qui se perd entre immigration, identité et désinformation
Un regard frontal et sans filtre sur les tensions qui traversent la France d’aujourd’hui.

Dans sa vidéo « On est complètement foutus », Théo Malini dresse un portrait sombre et sans concession de la société française actuelle. À travers un ton direct et provocateur, le narrateur dénonce l’effacement de la culture nationale, l’hypocrisie médiatique, et la censure qui pèse sur les voix dissidentes. Le discours, parfois brutal, traduit une inquiétude profonde : celle d’un pays en perte de repères et de confiance.
Une France en mutation : entre malaise et peur du changement
Dès les premières minutes, le ton est donné. Le narrateur exprime sa lassitude face à un pays qu’il juge en plein bouleversement. La France change trop vite, et il devient, selon lui, presque dangereux de simplement dire qu’on aime son pays.
Ce malaise identitaire touche toutes les couches sociales, y compris, comme il le souligne, les enfants d’immigrés qui, eux aussi, perçoivent une transformation qu’ils ne comprennent plus.
L’auteur évoque une fracture grandissante : un pays divisé entre ceux qui se plaignent et ceux qui accusent, entre défenseurs des valeurs traditionnelles et partisans d’une société ouverte. Mais, au fond, tous semblent désorientés.
Les élites, les médias et la censure : un système verrouillé ?
L’un des fils conducteurs du discours repose sur la méfiance envers les médias et les puissants.
Le narrateur accuse les élites de manipuler l’opinion, de choisir les sujets qu’il faut aimer ou détester, et d’étouffer toute voix discordante.
Selon lui, les médias traditionnels minimisent volontairement les violences, les crimes et les tensions liées à l’immigration. Les citoyens doivent alors se tourner vers des sources alternatives — YouTube, Twitter, Instagram — pour connaître la réalité du terrain.
Il raconte que ses propres vidéos sont désindexées ou invisibilisées, que ses vues ont été “divisées par cinq”, preuve selon lui que la censure numérique existe bel et bien.
Ce constat nourrit un sentiment d’isolement : « Je ne peux plus compter que sur mes abonnés », confie-t-il, appelant à la solidarité de sa communauté.
Immigration, insécurité et fracture culturelle
Le cœur du propos est sans ambiguïté : la France subit une transformation culturelle profonde.
L’orateur y voit une menace directe pour l’identité nationale, dénonçant une immigration de masse qui bouleverserait les équilibres sociaux.
À travers des exemples choquants — des faits divers violents, des agressions, des enseignants menacés —, il décrit une société où la peur et la méfiance se sont installées.
Il s’indigne aussi de ce qu’il appelle “l’inversion morale” : parler d’immigration ou de délinquance, c’est risquer d’être immédiatement qualifié de raciste.
Il avance une question provocante :
“Trouverait-on normal que des centaines de milliers de personnes venues d’Asie s’installent chaque semaine en Afrique pour y imposer leur culture ? Alors pourquoi l’inverse serait-il acceptable en Europe ?”
Cette rhétorique renvoie à un sentiment d’injustice et à une peur de la disparition de la culture française, une idée qu’il martèle à plusieurs reprises.
Le patriotisme en procès : être Français, une honte ?
Pour le narrateur, le patriotisme est devenu suspect.
Afficher le drapeau français serait désormais interprété comme un acte de racisme. Il dénonce cette dérive symbolique :
“Un Français n’a plus le droit d’être fier de l’être dans son propre pays.”
L’évocation du drapeau, des manifestations, et du souvenir d’unité des “Gilets jaunes” illustre ce sentiment d’abandon.
La société française, selon lui, s’est fragmentée : “Il n’y a plus de milieu. Soit tu es fasciste, soit tu es antifa.”
Cette polarisation idéologique laisse peu de place au dialogue ou à la nuance.
Le contraste France – Japon : deux mondes opposés
La vidéo se termine sur une comparaison frappante entre Paris et Tokyo.
Le créateur observe que Tokyo, malgré ses 14 millions d’habitants, reste propre, sûre et disciplinée, contrairement à Paris, “ville de 2 millions où le désordre semble permanent”.
Il y voit une preuve que le problème n’est pas la densité mais la culture du respect et de la loi.
Cette opposition entre ordre japonais et chaos parisien sert de miroir : elle renforce son message sur la décadence perçue de la société française.
Un dernier appel : ouvrir les yeux
Dans les dernières minutes, la vidéo prend des accents d’appel à la résistance.
Le narrateur exhorte les spectateurs à se réveiller, s’informer par eux-mêmes et refuser la manipulation.
Il accuse les puissants de “s’enrichir sur les vagues migratoires”, et conclut en soulignant que le silence et la passivité du peuple servent ceux qui profitent du chaos.
Son dernier mot résonne comme un avertissement :
“Il serait peut-être temps de réfléchir deux secondes.”
Conclusion
La vidéo « On est complètement foutus » ne se contente pas de dénoncer : elle met en lumière un profond sentiment d’incompréhension et de désenchantement.
Entre peur de la disparition culturelle, rejet des élites et désillusion envers les médias, le discours reflète un état d’esprit largement répandu : celui d’une partie de la population qui se sent ignorée, trahie et censurée.
Au-delà de la colère, ce cri du cœur traduit une question existentielle :
Que reste-t-il de la France quand aimer son pays devient une faute ?
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