Comparaison entre la police au Japon et en France : 8 différences surprenantes
Découvrez comment les forces de l'ordre au Japon et en France fonctionnent différemment, de la taille des équipes à la gestion des objets trouvés.
La police joue un rôle crucial dans le maintien de l’ordre dans chaque pays. Mais lorsqu’on compare la police au Japon à celle de la France, des différences marquantes apparaissent. Des chiffres surprenants concernant le nombre d’agents jusqu’aux approches culturelles distinctes face à la sécurité, cet article explore huit différences fondamentales entre les forces de l’ordre au Japon et en France.
1. Le nombre de policiers : Japon vs France
Le Japon et la France diffèrent largement dans le nombre de policiers. En France, il y a environ un policier pour 302 habitants, tandis qu’au Japon, ce ratio est d’un policier pour 423 habitants. Ces chiffres sont frappants, car ils suggèrent que, bien que le Japon soit un pays plus densément peuplé, il semble avoir un nombre relativement moindre de policiers pour gérer la sécurité publique.
2. La sécurité au quotidien : Une question de prévention
La vie quotidienne au Japon présente un contraste saisissant avec la France en matière de sécurité. Par exemple, au Japon, il est courant de laisser des objets de valeur sans crainte dans les lieux publics, tandis qu’en France, de nombreux citoyens prennent des précautions supplémentaires, comme verrouiller leur vélo ou vérifier la sécurité de leur véhicule à plusieurs reprises. Ces comportements illustrent l’écart entre les perceptions de sécurité dans les deux pays.
3. Le processus de recrutement et de formation
Le recrutement des policiers au Japon suit un processus rigoureux et détaillé, incluant des tests physiques, des évaluations de santé et des vérifications de qualifications. Les candidats doivent réussir plusieurs étapes avant d’être admis dans les forces de l’ordre. En France, bien que le processus soit similaire, il n’y a pas de critères aussi stricts en ce qui concerne la taille ou les tatouages, contrairement au Japon où l’appartenance à un groupe tel que les yakuza peut nuire à l’acceptation dans les forces de l’ordre.
4. Le salaire des policiers : un écart surprenant
L’un des éléments les plus frappants dans la comparaison des deux pays est le salaire des policiers. En France, un policier gagne en moyenne 2800 euros brut par mois, tandis qu’au Japon, ce montant tombe à environ 2000 euros. Bien que la moyenne soit plus élevée en France, la progression salariale diffère : en France, les policiers peuvent augmenter leur salaire via des concours internes, tandis qu’au Japon, l’augmentation se base principalement sur l’ancienneté.
5. La gestion des objets trouvés : Un service unique au Japon
Une fonction particulièrement unique de la police japonaise est la gestion des objets trouvés. En effet, chaque jour, environ 1400 objets sont retrouvés dans le métro de Tokyo, allant des parapluies aux consoles de jeux. Un système organisé permet de récupérer ces objets, et étonnamment, en 2019, la police japonaise a restitué 31 millions d’euros en liquide. Ce phénomène, notamment dû à la croyance au karma, montre à quel point la culture japonaise influence les comportements en matière de perte et de restitution.
6. Le rôle de la police dans la société : De l’ordre au calme
Le rôle de la police au Japon se distingue par une approche moins violente, axée sur la gestion pacifique des conflits. Par exemple, dans les rues de Tokyo, les policiers tentent d’éviter l’escalade en cas d’incident, notamment en cas de personnes alcoolisées. Contrairement à d’autres pays, les policiers japonais privilégient la patience et la désescalade.
7. Les interventions policières : Le calme avant tout
Un aspect fascinant de la police japonaise est sa méthode d’intervention. En cas d’incidents où la violence est absente, les policiers agissent calmement, sans recourir à des techniques violentes. En France, les interventions peuvent parfois être plus directes, ce qui souligne une différence de culture en matière de gestion de la violence et de l’ordre public.
8. La perception du karma : un facteur culturel clé
La culture japonaise et la croyance au karma jouent un rôle important dans les comportements liés à la sécurité et à la restitution des biens trouvés. Contrairement à d’autres pays où la restitution des objets trouvés n’est pas aussi systématique, au Japon, les gens ont tendance à rendre ce qu’ils trouvent, en grande partie en raison de la conviction que de bonnes actions doivent être récompensées par l’univers.
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En somme, la police japonaise et française partagent de nombreuses similarités, notamment en ce qui concerne le maintien de l’ordre et la gestion des urgences. Cependant, des différences notables subsistent, particulièrement dans les domaines de la sécurité quotidienne, des salaires, et de la gestion des objets trouvés. Ces distinctions reflètent non seulement des structures de police différentes, mais aussi des valeurs culturelles uniques à chaque pays. Alors que la France met l’accent sur la réactivité et les concours internes pour la progression des carrières, le Japon mise sur la prévention et une approche douce et respectueuse de la loi.
