Ivana Ononino : Vivre sans épargne, un choix assumé ou une erreur financière ?

Dans une société où l’épargne est perçue comme un pilier essentiel de la stabilité financière, Ivana Ononino, créatrice de contenu, assume pleinement son choix de dépenser sans réserve. Cet article explore les raisons de son mode de vie, ses dépenses selon les pays où elle vit, et les débats que cela suscite sur la gestion de l’argent.

Un mode de vie axé sur le présent

Ivana Ononino se définit comme une personne qui profite de la vie. Pour elle, chaque dépense est justifiée par l’instant présent. Que ce soit pour les courses, les restaurants ou les transports, elle ne ressent pas de regret vis-à-vis de son maniement des finances.

Elle avoue cependant que ses habitudes de consommation varient selon le pays où elle se trouve. Au Cameroun, ses dépenses sont réduites, notamment grâce à des invitations et des avantages offerts en tant que créatrice de contenu. En France, en revanche, elle doit payer l’intégralité de ses frais, ce qui creuse son budget.

Aucune épargne après 10 ans de travail

Malgré une carrière qui s’étend sur une décennie et des revenus fluctuants mais souvent conséquents, Ivana confesse qu’elle n’a pas d’épargne. Une révélation surprenante qui soulève des questions : est-ce un choix délibéré ou une erreur de gestion financière ?

Elle admet avoir vu circuler entre ses mains des millions de francs CFA et avoir hérité d’un terrain, mais aucun investissement personnel n’a été réalisé. Cette situation soulève un dilemme : est-il possible de maintenir un équilibre entre dépenses et sécurité financière sans mettre de côté pour l’avenir ?

Le revenu, une fausse excuse pour ne pas épargner ?

Ivana reconnaît que son problème principal est qu’elle ne gagne pas assez d’argent. Cependant, son interlocuteur lui oppose un argument de taille : même avec une augmentation des revenus, elle ne met toujours rien de côté. Cette situation met en lumière un principe financier clé : plus on gagne, plus on a tendance à dépenser.

En France, avec un revenu moyen de 2 000 €, elle trouve difficile d’épargner alors que des personnes vivent avec le SMIC (1 400 € net). Une réflexion qui met en exergue l’importance des priorités financières.

Les charges fixes : un frein à l’épargne ?

Un autre élément qui complique sa situation financière est la gestion de ses logements dans deux pays. Ivana paie un loyer en France mais également un logement au Cameroun, ce qui augmente considérablement ses charges. Son interlocuteur lui suggère de réduire ses dépenses fixes ou d’augmenter ses revenus pour libérer une capacité d’épargne.

L’absence d’une gestion budgétaire stricte semble être l’un des points faibles de son approche. Un simple calcul de budget met en évidence des opportunités d’économies potentielles qu’elle pourrait exploiter.

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Peut-on vraiment profiter de la vie sans prévoir l’avenir ?

La question de l’épargne n’est pas seulement une question de finances, mais aussi une question de philosophie de vie. Faut-il sacrifier le présent pour garantir l’avenir, ou vivre pleinement sans se soucier du lendemain ?

Ivana Ononino assume son choix de privilégier l’expérience à l’accumulation d’argent, mais les doutes s’installent à l’approche de ses 30 ans. Elle commence à se poser des questions sur la pérennité de son mode de vie, surtout face à une instabilité financière potentielle.

Finalement, ce débat met en lumière un dilemme universel : comment trouver le juste équilibre entre profiter du présent et préparer l’avenir ?