Les règles scolaires strictes et surprenantes des écoles japonaises
Découverte des règles absurdes dans les écoles japonaises
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ToggleLe nettoyage et la discipline
Une des premières choses qui surprennent les étrangers est la propreté des écoles japonaises. Les élèves sont responsables du nettoyage de leurs salles de classe. Cette pratique vise à inculquer des valeurs de discipline et de respect des espaces communs dès le plus jeune âge. De plus, les sous-vêtements des élèves doivent être de couleur blanche pour maintenir une uniformité stricte et éviter toute forme de distraction.
Les restrictions sur les pauses toilettes
Certaines règles touchent directement au bien-être physique des étudiants. Par exemple, dans certains établissements, se rendre aux toilettes pendant les examens peut entraîner une pénalité sur la note de l’élève, jusqu’à 10% de moins, simplement pour avoir quitté la salle. De plus, une autre école a instauré une règle encore plus draconienne où les pauses toilettes sont chronométrées : 60 secondes pour les garçons et 180 secondes pour les filles. Si ce temps est dépassé, l’élève est considéré comme absent du cours.
Les bentos esthétiques
Le bento, ce repas japonais soigneusement préparé et souvent très esthétique, est également soumis à des règles strictes. Si le bento d’un élève est jugé trop joli, il peut être considéré comme non conforme. Cette règle vise à éviter les comparaisons et les sentiments d’injustice parmi les élèves dont les parents n’ont pas le temps ou les compétences pour préparer des repas esthétiques.
Les relations amoureuses et l’uniformité sociale
Les relations amoureuses sont également étroitement surveillées dans les écoles japonaises. Les élèves ne sont pas autorisés à avoir des relations amoureuses, même en dehors de l’établissement. Cette règle vise à encourager les étudiants à se concentrer sur leurs études. Cependant, cette interdiction a conduit à des situations extrêmes, comme une élève forcée de quitter son école en raison de sa relation avec un garçon.
Les interdictions vestimentaires
Les règles vestimentaires sont également très strictes. Les élèves ne sont pas autorisés à porter des montres ou des stylos mécaniques avant le collège. Les chaussures portées à l’intérieur de l’école doivent être des uwabaki, des chaussures spéciales conçues pour l’intérieur. L’uniforme scolaire doit être porté en toute circonstance à l’école, et même le port de collants pour les filles en hiver est souvent interdit, les laissant exposées au froid.
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Ces règles, bien qu’intentionnées pour maintenir une certaine discipline et égalité parmi les élèves, soulèvent des questions sur leur pertinence et leur impact sur le bien-être des étudiants. Si certaines réglementations peuvent sembler logiques dans le contexte culturel japonais, d’autres apparaissent clairement dépassées et nécessitent une révision pour mieux s’adapter aux besoins actuels des élèves. La rigueur et la discipline restent des valeurs fondamentales dans les écoles japonaises, mais une approche plus équilibrée pourrait offrir un environnement scolaire plus accueillant et juste pour tous les élèves.
Les Cicatrices du Lycée : Vers une Réforme Nécessaire
En dépit des mesures prises par la justice, les cicatrices émotionnelles étaient profondes. Le directeur, destitué, a quitté la ville, cherchant à recommencer sa vie ailleurs. Son remplacement fut difficile, car peu d’éducateurs voulaient assumer la responsabilité d’une institution marquée par une telle tragédie.
Prosoi, quant à lui, fit l’objet d’une surveillance accrue par la nouvelle administration. Malgré les avertissements, il continuait à justifier ses actions, convaincu d’avoir suivi les règles à la lettre. Ses collègues et les parents d’élèves le regardaient avec méfiance, certains demandant même son renvoi. Mais les procédures administratives étaient longues et compliquées.
L’école, retirée des recommandations des universités, connut une baisse d’inscriptions. Les parents préféraient envoyer leurs enfants dans des établissements où la sécurité était une priorité. Les enseignants, sous pression, tentèrent de créer un environnement plus sécuritaire et accueillant, mais le processus était lent et ardu.
Les élèves, eux, s’organisèrent. Une association étudiante fut créée, dédiée à la mémoire de leur camarade disparue. Ils militèrent pour des changements concrets dans la politique de sécurité de l’école et pour un environnement plus humain et moins bureaucratique. Des ateliers de sensibilisation et des séances de soutien psychologique furent mis en place, aidant les élèves à exprimer leur douleur et à trouver des moyens de se reconstruire.
La tragédie avait déclenché une prise de conscience collective sur l’importance de la bienveillance et de l’écoute dans le système éducatif. Petit à petit, les choses commencèrent à changer. Les enseignants furent formés à reconnaître les signes de détresse chez les élèves, et des règles de sécurité plus strictes et claires furent établies.
Quant à Prosoi, son livre devint un sujet de débat. Certains voyaient en lui un homme rigide et aveuglé par les règles, d’autres y voyaient un bouc émissaire d’un système défaillant. Son livre était souvent utilisé dans les cours d’éthique pour discuter des limites de l’obéissance et de la responsabilité individuelle.
Le lycée, malgré les années de turbulences, finit par retrouver une certaine sérénité. Les nouvelles générations d’élèves apprirent l’histoire de la jeune fille non pas comme une simple tragédie, mais comme une leçon sur l’importance de la sécurité, de l’humanité et du courage de changer les choses pour le mieux.